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VAIMOANA SEASIDE LODGE

Photo du rédacteur: Cé LpzCé Lpz

Dernière mise à jour : 12 févr. 2024


Pour notre séjour à Savaii, nous décidons de rester au Vai Moana Seaside Lodge pour 4 nuits. Mais nous nous sommes sentis tellement bien dans cet hôtel, que nous avons décidé d’y rester plus longtemps. Nous avons prolongé notre séjour de 6 nuits et avons annulé l’hôtel suivant dans lequel nous devions nous rendre pour nos derniers jours à Savaii. Le staff est adorable, il y a pleins d’activités et on y est bien lotis avec des chambres propres et grandes et un dîner du tonnerre.


Il est situé au nord-ouest de l’île. Sont compris dans le prix le petit déjeuner et le dîner. L’endroit est bien entretenu, nous avons une petite plage, des kayaks à disposition gratuitement. On peut louer des paddles, des équipements de snorkelling, des vélos… et tous les jours, des activités sont proposés par Tony, qui travaille dans l’hôtel.


Primary School Tour


Première activité que nous réalisons avec lui, la visite de l’école primaire. Je ne pouvais pas ne pas y aller. Pour 10 talas par personne (argent qui revient en partie à l’école), nous avons l’opportunité de visiter l’école du village. Tony nous fait le tour de celle-ci après que nous ayons salué la directrice. Il nous mène d’abord dans une classe réservée à l’utilisation de l’ordinateur. Il nous explique qu’un couple néo zélandais a acheté des ordinateurs pour l’école. Il est vrai qu’aux Samoa, les nouvelles technologies ne sont pas développées comme chez nous, et les enfants n’y sont pas confrontés comme ceux des pays occidentaux. Beaucoup de parents aux Samoa n’aime pas que les enfants apprennent à utiliser les outils numériques car ils voient ça comme le mal. Pour autant, l’école a décidé de mettre en place des cours pour apprendre à utiliser l’ordinateur. Des groupes d’élèves tournent pour venir les utiliser.



Nous nous rendons ensuite dans la classe d’à côté, où les élèves travaillent leur anglais (10 ans, équivalent du Cm2 chez nous je pense). Il n’y a aucun professeur et ils semblent travailler en groupe. Face à leur photocopie, ils réalisent un travail sur les accidents (as-tu déjà eu un accident ? lequel ? Qu’as-tu ressenti ?). La classe est calme malgré l’absence de l’enseignant. Les élèves sont très timides au départ puis, nous nous approchons avec Romain d’un groupe de 4, qui nous demandent notre prénom et d’où nous venons. Nous jetons un œil à leurs travaux et prenons une photo d’eux. Ils sont très contents de nous voir et nous discutons un petit moment avec eux avant de leur dire au revoir. Les garçons nous tendent leur main pour leur taper dedans.



Nous poursuivons notre visite sans nous attarder trop longtemps devant les classes afin de ne pas déranger. Nous nous rendons à la bibliothèque avant de retourner voir la directrice et la remercier de nous avoir accueilli. Elle nous donne les coordonnées de l’école (son adresse mail ainsi que l’adresse postale), si nous souhaitons partager des choses avec eux ou leur envoyer des choses. D’ailleurs, si jamais certains sont intéressés, n’hésitez pas à m’écrire pour me la demander, je serai ravie de la partager.



Snorkeling tour

Nous nous rendons sur la petite île qui se trouve en face de l’hôtel à bord d’un petit bateau à moteur. Nous enfilons nos masques, nos tubas et nos palmes (en luttant contre les coraux morts et rochers qui font très mal aux pieds) et nous voilà la tête sous l’eau à la recherche de petits poissons. Nous en voyons des très beaux mais la mer est quand même pas mal agitée et il est difficile de nager contre le courant. Mais ce fut une superbe activité d’une heure. (15 talas par personne).


Nous avons été aussi faire du snorkeling à la plage d'à côté au Vaisala Beach Fales


Weaving

Cette activité, toujours en compagnie de Tony, consiste à apprendre le tressage. Bon, nous l’avions déjà fait à Apia, mais nous avons de nouveau réalisé une assiette (elle était mieux réussie cette fois) et une couronne en feuilles de palmiers. Là aussi, j’avais déjà essayé sans succès mais la deuxième fois était la bonne héhé ! Puis Tony nous a montré comment réaliser un panier. En le voyant faire, il est clair que nous n’aurions pas réussi et perdu patience. Il faut un certain savoir faire et Tony nous dit qu’il a appris à faire ça avec sa mère à l’âge de 11 ans.


Un aperçu de nos couronnes :p


Umu

Nous avons eu droit à une démonstration de la confection du Umu, la manière traditionnelle de cuisiner aux Samoa. Tony nous a montré, dans un premier temps, comment ils faisaient pour éplucher le taro, la pomme de terre d’ici : avec un fond de canette découpé. Il nous a ensuite montré comment allumé le feu, le Umu, cette sorte de four traditionnel : des planches de bois, recouvertes de gros cailloux. Il n’y a plus qu’à attendre que ce soit bien chaud avant de disposer les aliments dessus. Nous voyons également quelqu’un en train de « râper » la noix de coco pour ensuite en faire du lait de coco. A partir de là, ils utilisent des feuilles de taro dont ils donnent la forme d’un cône pour y mettre le lait de coco à l’intérieur. Ils referment cela avec d’autres feuilles (dont je ne sais plus de quel arbre elles proviennent).


Dans un second temps, nous sommes venus voir comment ils disposaient les aliments sur le Umu, qu’ils ont ensuite recouvert de feuilles de bananier pour laisser cuire ainsi. Et nous avons assisté à la confection du dessert avec le bread fruit. Le bread fruit est d’abord épluché une première fois puis cuit. On le pèle une deuxième fois et, avec du lait de coco, on écrase le fruit avec un outil un peu original : un bread fruit (pas cuit et bien dur) à l’intérieur duquel on a mis deux bâtons. La consistance ressemble à une pâte à gâteau qu’il dispose sur le côté du plat pour former un trou au milieu, dans lequel il va verser le reste de lait de coco et disposer deux cailloux bien chauds tout droit sortis du feu. Sur ces deux roches, il va disposer du sucre de canne et deviner la suite … du caramel se forme ! Il incorpore le caramel au lait de coco puis sur la pâte qu’il découpe en petit rond (comme nous faisons l’été avec le melon). Un vrai exercice physique pour notre démonstrateur qui a très chaud entre tout cela. Après avoir bien remuer, nous avons le plaisir de goûter ce met : un régal, un vrai délice !!! Dommage, le soir même, nous ne l’avons pas eu en dessert mais nous avons eu au moins le privilège de le goûter.


Le soir donc nous avons eu droit à un buffet avec les aliments cuits au Umu : Taro, feuille de taro et lait de coco, bread fruit… Un délice. Et le chef avait concocté quelques viandes à côté, poulet au curry, poisson cru au lait de coco… Nous n’avons pas été déçu.

A la fin du repas, nous avons eu droit à une représentation : le fia fia show (fia signifiant heureux en samoan). Il s’agit de voir les danses traditionnelles samoanes. Et si dans les autres représentations que nous avons vues nous avions eu droit aux hommes, cette fois, c’était les femmes à l’honneur. Tout est dans la gestuelle des mains, c’est très joli.

Une superbe soirée en somme.



Cocoa Tour

En face de l’hôtel se trouve une ferme de cacao. Le rêve ^^. En réalité, ils ne fabriquent pas le chocolat à proprement parlé mais font pousser les cacaoyers et collectent les graines qu’ils font fermenter et sécher avant de les envoyer en Nouvelle Zélande qui eux font du chocolat avec. Une visite très intéressante durant laquelle Tony nous montre les divers processus par lesquels la graine de cacao va passer. Nous voyons comment ils font fermenter pendant 4 jours la graine de cacao sous des feuilles de bananiers. Puis comment les graines sont ensuite séchées naturellement au soleil. Enfin, quand celles-ci sont fin prêtes, elles sont emballées dans des gros sacs qui seront exportés en Nouvelle Zélande. Nous avons eu le plaisir de manger un morceau de graine de cacao (une fois fermentée et séchée). Celle-ci avait vraiment le goût du chocolat noir à 70 voire 80%. Tony nous expliquait qu’en fonction de la fermentation, ils pouvaient faire varier le goût du chocolat. Il nous a dit également que le fruit du cacaoyer (la cabosse) ne poussait que 2 fois par an (d’avril à juin et d’août à octobre).


Coconut demonstration

Tony nous montre comment réaliser du lait de coco. D’abord, il montre qu’il est important pour récolter les noix de coco d’avoir un panier fabriqué à partir des feuilles de cocotiers. Puis, à l’aide d’une grande barre de fer avec une forme arrondit au bout, il extirpe la noix de coco de son écorce. Il casse la noix de coco ensuite en deux, en enlève l’eau à l’intérieur avant de râper l’intérieur. Il en obtient une mixture de coco râpé humide. Il nous montre que l’écorce de noix de coco sert à fabriquer le « tissu » qui permettra de réaliser le lait de coco. Il va tremper celui-ci dans les morceaux de coco râpé humide et en pressant bien fort, en sort du lait de coco. Miam ! Nous le goûtons il est juste délicieux.




Paddle

ENFIN j’ai pu faire du paddle. Cela doit faire bien un an que je saoule Romain pour qu’on en fasse. Il a fallu que j’attende les Samoa pour en faire, j’ai été très patiente je trouve^^. Bref, au début, difficile de tenir l’équilibre et puis finalement, la planche est quand même bien stable et on y tient bien. Une chute seulement en une heure de temps pas mal non ?


Kayak

Des kayaks sont à disposition gratuitement dans l’hôtel. Nous en avons pris un d’abord pour trouver les tortues qui se baladent au bord du rivage. Et en effet, nous avons vu plusieurs fois une tortue (ou deux) extirpée sa tête hors de l’eau pour respirer. Difficile de les rattraper cela dit. Puis, nous nous sommes rendus sur l’île sur laquelle nous avions réalisé du snorkeling pour aller se baigner dans l’eau turquoise qui la borde.


Vélo

Motivée que nous étions en ce dimanche matin (enfin midi), nous décidons d’emprunter les vélos de l’hôtel pour nous rendre à Falealupo beach. Une vingtaine de kilomètres, on se dit que c’est faisable. Pourtant, nous aurions dû nous douter que ça n’allait pas être une tache aisée quand la dame de l’accueil nous a demandé si nous étions suffisamment en forme pour le faire… Et nous aurions tout autant pu abandonner en nous rendant compte que les vélos étaient eux-même pas en forme pour faire les kilomètres nous séparant de la plage paradisiaque. Rouillés, un frein sur deux marché, impossible de changer les vitesses et la selle … Aie.


Bref, nous tentons quand même l’expérience. Mais dès la première montée, arf, impossible. Il fait trop chaud. Mais nous continuons quand même notre route jusqu’au 5ème kilomètres où nous voyons la prochaine montée qui nous attend. Non avec toute la bonne volonté du monde, je dis à Romain qu’on fasse demi-tour. Du coup, nous nous arrêtons à Vaisula Beach Fales pour boire un coup et profiter du paysage avant de retourner à notre hôtel. On aura essayé !



Notre séjour s'achève au Vaimoana. J'espère qu'avec cet article cela vous aura donné l'envie de vous y rendre car ils méritent vraiment d'être connu. Ils sont adorables et le départ a été dur pour nous jeudi matin après 10 jours passés avec eux. Je vous laisse des photos en vrac de l'hôtel.



 
 
 

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